Sicilian ghost story

de Fabio Grassadonia, Antonio Piazza avec Julia Jedlikowska, Gaetano Fernandez, Corinne Musallari, Italie, 2018, 1h57

Dans le cadre de l’Année Académique franco-italienne 2019-2020, est organisée du 24 au 28 février 2020 la Semaine italienne « Ragazzi d’Italia », qui permettra aux jeunes italianistes de découvrir, à travers 5 films d’auteur, différents aspects de la jeunesse italienne d’aujourdhui confrontée à des problèmes de société spécifiques à l’Italie ou au contraire, partagés par les jeunes européens. Les projections seront programmées au Cinéma Luminor-Hôtel de ville (20, rue du Temple 75004 Paris) et organisées à la demande des professeurs (50 élèves minimum).

Synopsis

Dans un village sicilien aux confins d’une forêt, Giuseppe, 13 ans, disparaît. Luna, une camarade de classe, refuse la disparition du garçon dont elle est amoureuse et tente de rompre la loi du silence. Pour le retrouver, au risque de sa propre vie, elle tente de rejoindre le monde obscur où son ami est emprisonné et auquel le lac offre une mystérieuse voie d’accès. Sicilian Ghost Story revisite le mythe de Roméo et Juliette dans le monde impitoyable de la mafia.

Avis Cinélangues

Une belle histoire d’amitié, forte et tenace. Avec des aller-retours entre une réalité crue et la détermination et le rêve d’une adolescente, une fille capable d’aller au delà du qu’en dira-t-on.

Une splendide leçon qui permettra de répondre par l’exemple à la question : qu’est-ce-que l’omertà.

Un film important d’un point de vue civique car c’est un film de mémoire, pour ne pas oublier ce dont la mafia est capable. La vraie mafia, pas celle portée à l’écran par un certain cinéma qui en fait un monde de gansters avec adrénaline et suspens, mais rien de concret.

Un film, cette fois, qu’il vaudrait mieux laisser découvrir à nos élèves plus mûrs, sans rien préparer de précis, tout particulièrement sur le fait divers sur lequel est basé l’intrigue.

En effet les faits sanglants sont à peine évoqués à la fin du film et, tout en étant à l’origine du projet des metteurs en scène, ils ne constituent pas l’essentiel de l’histoire.

On pourra donc plutôt prolonger le travail d’expression après le visionnement afin de libérer la parole des élèves et éventuellement éclaircir ou approfondir certains aspects.

Public conseillé : Lycée (Cycle terminal)

Notions : Luoghi e forme di potere, L’idea di progresso, Miti e eroi

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